L'Internationale |
L'Internazionaletraduzione: Santo Catanuto |
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim ! La raison tonne en son cratère : C’est l’éruption de la fin. Du passé faisons table rase, Foule esclave, debout ! debout ! Le monde va changer de base : Nous ne sommes rien, soyons tout ! |
Su! Su! Dannati della terra!
Su! Derelitti e senza pari, La giustizia rugge sotterra, Il tracollo non è lontan. Il passato sepolto giaccia Folla di schiavi! Sorgi, or su! Il mondo sta per mutar faccia, Tutto sarà chi nulla fu! |
C’est la lutte finale :
Groupons-nous, et demain, L’Internationale Sera le genre humain (2 x) |
È la lotta finale!
Tutti uniti, e sarà l'Internazionale l'intera umanità. (2 x) |
Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni Dieu, ni César, ni tribun, Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes ! Décrétons le salut commun ! Pour que le voleur rende gorge, Pour tirer l’esprit du cachot, Soufflons nous-mêmes notre forge, Battons le fer quand il est chaud ! |
Non v'han supremi protettori
Né dio, né re, né capo alcun; Da noi pensiam, lavoratori A conquistare il ben comun! Se frenar vogliam la rapina Se il pensiero libero vogliam, Sofficamo noi nella fucina, Rovente è il ferro, lo battiam! |
L’État comprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ; Nul devoir ne s’impose au riche ; Le droit du pauvre est un mot creux. C’est assez languir en tutelle, L’Égalité veut d’autres lois ; « Pas de droits sans devoirs, dit-elle « Égaux, pas de devoirs sans droits ! » |
Tiranno Stato e legge infida
Balzel che fino al sangue va Nessun dover al ricco è guida, Diritti il povero non ha. In tutela ci hanno conflitto, Uguaglianza altre leggi diè: "Senza dover non c'è diritto, Senza diritto dover non c'è!" |
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail Ont-ils jamais fait autre chose Que dévaliser le travail ? Dans les coffres-forts de la bande Ce qu’il a créé s’est fondu En décrétant qu’on le lui rende Le peuple ne veut que son dû. |
Nel fasto guazzano i padroni
della miniera e dell'acciar. Cos'altro han fatto quei predoni Che sul lavoro altrui rubar? Nei forzieri va della banda Quanto l'uomo produrre suol: Or la restituzion comanda, Ciò che gli spetta, il popol vuol. |
Les Rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans ! Appliquons la grève aux armées, Crosse en l’air, et rompons les rangs ! S’ils s’obstinent, ces cannibales, À faire de nous des héros, Ils sauront bientôt que nos balles Sont pour nos propres généraux. |
La borghesia ci ha massacrati
Sia guerra a lei, fra noi non più! In sciopero ancor noi, soldati! Scuotiam la dura servitù! E se l'ordin riceveremo Contro i fratelli disparar, Ai cannibali insegneremo La vita umana a rispettar! |
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ; La terre n’appartient qu’aux hommes, L’oisif ira loger ailleurs. Combien de nos chairs se repaissent ! Mais, si les corbeaux, les vautours, Un de ces matins, disparaissent, Le soleil brillera toujours ! |
Siamo noi, coloni ed operai,
Il gran partito del lavor. La terra ci appartiene ormai, A oziare altrove andrò il signor Quanti succhiano il sangue a noi! Ma un bel mattino se avverrà Che fuggan corvi ed avvoltoi, Per sempre il sole splenderà! |
Ultimo aggiornamento di questa pagina: 2014-03-31